Tuesday, February 27, 2007

Shakira! Shakira!







Tonight I enjoyed Shakira performing live at Datchforum hall near Milan during her Oral Fixation European Tour. She was amazing.

Monday, February 26, 2007

La présidentielle 2007 et l'Islam

What is the role of Islam in the French presidential election? Libération addresses this topic in an interview with Franck Frégosi entitled « Sur l’islam, une image brouillée ».
This is an excerpt:
Dans la mesure où il cherche à ramener dans le giron de l'UMP les électeurs proches du FN, Sarkozy recycle les vieux clichés sur la polygamie, l'excision, les moutons égorgés dans la baignoire, comme il l'a fait sur TF1 le 5 février. Or l'amélioration des conditions de l'abattage rituel fait partie de son bilan de ministre de l'Intérieur. D'un côté, il dit à l'électorat frontiste : «Je vous ai compris.» De l'autre, il ne peut s'empêcher de voir dans la religion un vecteur de contrôle social des quartiers, un élément pacificateur. Il en résulte une image brouillée.

[...]

Dans sa tentative de reconquête du pouvoir, le PS, jadis accusé de différentialisme par la gauche laïciste, ne peut pas se permettre d'afficher un discours trop mou sur l'islam. Du coup, il adopte un discours ultralaïque. Lors d'un débat participatif, Ségolène Royal a déclaré : «Mon combat pour la laïcité, je le mène au nom de toutes les femmes voilées, excisées, mutilées, violées...» Assimiler le voile et le viol, c'est un sacré raccourci. En s'adossant à la laïcité, le PS tente en même temps de redorer son blason auprès d'un électorat et d'un lobby laïque de plus en plus intransigeant vis-à-vis de l'islam. Tous ces propos s'inscrivent dans une volonté de récupérer sur le terrain une forme d'ultralaïcité perdue. Le PS a aussi dressé un réquisitoire contre la politique du ministre-candidat avec des arguments éculés.

Another interesting piece is a study of the electoral strategy of Nicolas Sarkozy (the candidate of moderate right-wing UMP) to attract more Muslim voters towards his side. The analysis is entitled Sarkozy ou la grand récup' des voix de l'islam.
This is another interesting excerpt:
Depuis le début de l'année, place Beauvau, les communautés se succèdent en rang serré. Africains, musulmans, Libanais ont tour à tour été accueillis par le ministre de l'Intérieur. «Il les reçoit en catimini sans la presse», confie un haut fonctionnaire de la maison. «Il y a 50 000 Franco-Libanais. Ce sont des gens qui votent», souligne l'organisateur de ces soirées, Abderrahmane Dahmane. Un effort d'autant plus nécessaire, selon lui, que ces électeurs «ont mal compris» le soutien apporté par Sarkozy à Israël en pleine guerre contre le Liban, cet été.

Saturday, February 24, 2007

La cuisine libanaise de Skylark (2)

Cette semaine je vous propose des brochettes de poulet piquantes et très appétissantes, connues avec le nom de shish taouk, un mot qui dérive du turc şiş tavuk (à la lettre, poulet sur le gril).
Au Liban, on mange ces morceaux de poulet en guise de sandwich, enroulés dans un pain pita garni avec de tomates, pommes frites, cornichons et sauce aïoli. Mais je vous conseille cette recette come plat de résistance pour un barbecue familial ou avec vos amis.
Vous aurez un succès bœuf !


Shish taouk (ﺸﻴﺶ ﻂﺎﻮﻚ)



Pour 8 personnes:
1200 g de viande de poitrine de poulet
deux pots de yaourt naturel
trois gousses d’ail
20 g d’huile d’olive vierge extra
1 citron
15 g de piment
15 g de curry
une pincée de sel
une pincée de poivre noir


Couper la viande de poitrine de poulet en morceaux réguliers d’environ 3 cm de côté.
Dans une boule, mettre le yaourt, l’huile d’olive, les épices, l’ail écrasé en purée, le jus de citron et enfin le sel et le poivre.
Bien mélanger, ajouter les morceaux de poulet et bien remuer.
Laisser la viande dans cette marinade pour six à huit heures.
Embrocher les cubes de poulet et cuisez sur le gril.

Vous pouvez aussi faire sauter les morceaux à la poêle avec une cuillerée d’huile, en ajoutant un demi-verre de vin blanc en fin de cuisson.

Thursday, February 22, 2007

Medz Yeghern

In the spring of 1915, during the First World War which saw the Russian and the Ottoman Empire pitted against each other, a massive ethnic cleansing of Armenian communities took place in Eastern Anatolia. This event is often referred to as the "Armenian Genocide" or Մեծ Եղեռն (Medz Yeghern, or "Great Calamity") in Armenian.
While a detailed historical reconstruction of this period has proved to be extremely controversial, it is fair to say that several hundred thousands of ethnic Armenians were forcefully evicted from their original areas of settlement and that a large share of them perished during the "evacuation" marches towards the Syrian desertic area near the town of Deir ez-Zor, on the banks of the Euphrates river. Many of the survivors found a shelter in Aleppo, Damascus and the eastern outksirts of Beirut, where Armenian communities have been thriving until our days.

On February 22, 1922, His Holiness Sahak II, the Catholicos of Cilicia of the Armenian Apostolic Church, send a letter to the scattered Armenians of Syria and Lebanon. This is the French translation of its opening:
Mes salutations aux Arméniens de Cilicie que la déportation a dispersés de par le monde. Mes salutations à tous ceux qui souffrent de la part de leur Patriarche Sahak affligé de douleurs, Catholicos de la Maison de Cilicie, autrefois Grande, mais aujourd’hui détruite.
Selon l’usage cette lettre aurait dû revêtir la forme d’une encyclique, avec une entête pourpre et ornée. Mais je ne vous écris ni de Hromkla ni de Sis, mais de Damas, ville où furent exilés nos princes honorables et leurs fils et surtout Saint Vahan de Goghten auquel des chants furent dédiés ; de Damas où il n’y a ni Siège pontifical ni sceptre, ni chancellerie pontificale ni chancelier, ni sceau, ni encre pourpre, [de Damas] où tout est noir.
Donc sans chercher la forme et le cachet répondez-moi, mes chers enfants, dites-moi où vous êtes afin que je puisse suivre les traces de votre chemin de croix, sinon pour vous consoler matériellement, du moins pour alléger votre joug et le poids que vous écrase, en partageant vos douleurs…

The memorial chapel in Antelias, near Beirut.

Wednesday, February 21, 2007

L'ennesimo suicidio della sinistra italiana



Si è consumato nel giorno delle Ceneri, con un tempismo a dir poco singolare, l'ennesimo episodio di suicidio politico della sinistra italiana: il governo non è riuscito ad ottenere la maggioranza dei voti in Senato su una mozione relativa alla missione militare italiana in Afghanistan e il primo ministro Romano Prodi ha deciso di rassegnare le dimissioni. Non che si sia trattato di un fulmine a cielo sereno. Senza una linea chiara in materia di politica economica, senza una linea chiara in materia di politica internazionale, senza una linea chiara in materia di diritti civili, le divergenze interne alla coalizione di maggioranza (soprattutto tra i cosiddetti "riformisti" e la cosiddetta "sinistra radicale") si erano fatte sempre più insostenibili. Le quadrature del cerchio non sempre sono possibili, soprattutto se i cerchi da quadrare sono molti. Troppi, forse.
Intanto Berlusconi, Feltri e compagnia brindano.
Portatemi le ceneri.

Tuesday, February 20, 2007

Slave Britain, Slave Lebanon

As the United Kingdom prepares to commemorate two hundred years since the abolition of the slave trade, an exhibition at St Paul's Cathedral in London shows how human trafficking is a devastasting reality for thousands of human beings even today.
On the exhibition website you can see a gallery of Karen Robinson's portraits and the related horrific tales of women forced into sex trade or employed as housemaids in conditions close to slavery.

I wonder if a similar exhibition could take place in Lebanon. I guess a few Eritrean and Srilankan maids and some Ukrainian sex workers could tell similar stories, if only they could. But maybe it's more important to discuss how many Sunni and Shi'a ministers there will be in the future cabinet.

Monday, February 19, 2007

To Mai Ghoussoub


What has she achieved in her voluntary exile, and what would have become of her if she had stayed?
Would she have learnt to forgive, like Umm Ali, or harboured revenge, like Leila's grandmother?
And who was Said? A gentle grocery boy or a blood-thirsty torturer who terrorised entire neighbourhoods?
[...]
Mai Ghoussoub reminds us that Beirut is everywhere.


Lebanese writer, publisher and artist Mai Ghoussoub died in London on Sunday. Born and brought up in Beirut, Ghoussoub studied French literature at the Lebanese University and at the American University of Beirut. She moved to Paris during the Lebanese civil war and finally settled in London in 1979 where she later studied sculpture at Morley College.

In London she established the Saqi Books publishing house, which has released some of the most interesting and brilliant books about contemporary Lebanon. Most of these works cover unconventional topics such as social change and urban transformation (Transit: Beirut: New Writings and Images, edited by Malu Halasa and Roseanne Khalaf), culture and society, politics (Hizbullah. The Story from Within, written by Na'im Qassem, the deputy secretary-general of Hezbollah), sexuality and gender issues.

Ghoussoub herself was the author of Leaving Beirut: Women and the Wars Within and the co-editor (with Emma Sinclair-Webb) of Imagined Masculinities. Male Identity and Culture in the Modern Middle East. This excellent book explores how the notion of maleness is constructed and communicated in Middle Eastern societies and how males are "acting, reacting and adapting" to a changing pattern of images and symbols of virility and masculine responsibility. The part on Islamic sexual politics and that on male aggressivity and attitudes to weaponry is a must-read.

Saturday, February 17, 2007

La cuisine libanaise de Skylark

Je frappe les trois coups pour le début de ma nouvelle rubrique de cuisine libanaise, qui sera écrite presque entièrement en français. (You don’t speak French? Feel free to learn it.) Cette rubrique voudrait rendre hommage à une des cuisines les plus prestigieuses et appréciées du monde. La cuisine, c’est un véritable témoignage d’amour. Le choix des ingrédients, l’apprentissage des techniques, le soin dans la présentation ne sont pas suffisants. Pour faire une cuisine valable, il faut aimer cuisiner. Ou plutôt, il faut aimer.

Nous donc commençons aujourd’hui avec deux recettes de salades bien connues et assez faciles à préparer : le tabboule et le fattush. Ces mets peuvent être des excellents plats de résistance, savoureux et rafraîchissants, dans un repas estival, mais ils sont plus souvent dégustés parmi les hors-d’œuvre (mezzés) chauds et froids.

Tabboule (ﺘﺒﻭﻟﻪ)



Pour 8 personnes:
850 g de persil à petites feuilles
150 g de menthe verte fraîche
400 g de tomates assez mûres
1 gros oignon blanc
2 citrons moyens
100 g d’huile d’olive vierge extra
150 g de bulghur (blé concassé, en vente dans les hypermarchés et les magasins spécialisés)
une pincée de sel
une pincée de poivre noir
deux laitues ou un chou blanc et tendre (ou du chou frisé).

Mouiller le blé concassé dans un peu d’eau chaude (au moins trois heures) ou le plonger deux minutes dans l’eau bouillante. Essorer très bien le blé pour le débarrasser de son eau.
Effeuiller les branches de persil et de menthe, les laver soigneusement à l’eau courante et les hacher assez finement.
Eplucher, épépiner et couper les tomates en petits cubes et hacher très finement l’oignon.
Dans une boule, mettre le persil et la menthe hachés, le blé concassé, les tomates, l’oignon haché et bien mélanger le tout.
Préparer une citronette avec le jus de citron, l’huile d’olive, le sel et le poivre et verser sur la salade. Goûter pour vérifier l’assaisonnement.
Servir à côté du plat des feuilles de laitues ou de chou (malfouf).



Fattush (ﻓﺘﻭﺵ)



Pour 8 personnes:
deux laitues
200 g de tomates assez mures
100 g de persil ou de coriandre
50 g de menthe verte fraîche
10 g de menthe sèche en poudre
100 g de concombres
2 oignons blancs
100 g de pourpier (Portulaca oleracea) ou de valérianelle
2 poivrons doux
50 g d’huile d’olive vierge extra
15 g de sumac en poudre (en vente dans les magasins spécialisés)
une pincée de sel
deux cuillerées à soupe de vinaigre rouge
un pain pita

Effeuiller les branches de persil, de menthe et de pourpier, les laver soigneusement à l’eau courante et les hacher assez grossement.
Eplucher les concombres et les couper en rondelles fines. Couper les poivrons, les oignons et les laitues en morceaux. Eplucher, épépiner et couper les tomates en petits cubes.
Couper le pain en morceaux de forme carrée et les griller au four jusqu’à obtenir une couleur dorée. On peut aussi les frire à la poêle, mais je trouve que la recette devient ainsi un peu trop lourde.
Dans une boule, mettre ensemble tous les légumes et les morceaux de pain croustillant, les remuer, ajouter le vinaigre, le sumac, la menthe sèche, le sel et en dernier l’huile. Bien mélanger à nouveau et goûter pour vérifier l’assaisonnement.
En saison, on peut aussi ajouter des herbes aromatiques fraîches (thym, marjolaine) ou bien des fleurs de capucine (Tropeolum majus) qui donnent une véritable touche de couleur.

Sahtayn! (Bon appétit !)

Thursday, February 15, 2007

The ineffable lyrics of February 14

The second anniversary of the assassination of Lebanese former PM Rafiq al-Hariri was commemorated at a huge rally in Martyrs Square, Beirut which was attended by huge crowds. Despite the twin blasts on Tuesday morning and weeks of exacerbated tensions, no significant accidents were reported during or immediately after the rally. This was partly due to the repeated requests of many political and sectarian leaders to their supporters to restrain from acts of violence and partly to the twin barbed-wire fence interposed between the sector of square where the manifestation was staged and the sector of square where the opposition is still staging its sleep-in tent camp.

This is part of what Samir Ja'ja' said during the rally, as reported on al-Mustaqbal:


ﻠﻥ ﻨﻘﺒﻝ ﺒﻌﺩ ﺍﻠﻴﻭﻡ ﺒﺴﻼﺡ ﺨﺎﺭﺝ ﺍﻠﺠﻴﺵ ﺍﻠﻠﺒﻨﺎﻨﻲ
ﺍﻠﺠﻴﺵ ﺍﻠﻠﺒﻨﺎﻨﻲ ﻫﻭ ﺍﻠﻤﻘﺎﻭﻤﺔ
ﺍﻠﺤﻜﻤﺔ ﺍﻠﻠﺒﻨﺎﻨﻴﺔ ﻫﻲ ﺍﻠﻤﻘﺎﻭﻤﺔ
ﺍﻠﺸﻌﺏ ﺍﻠﻠﺒﻨﺎﻨﻲ ﺒﺄﻜﻤﻠﻪ ﻫﻭ ﺍﻠﻤﻘﺎﻭﻤﺔ
ﺸﻬﺩﺍﺀ ﻋﻴﻥ ﻋﻠﻕ ﻭ ﺃﻫﻝ ﺍﻠﻤﺘﻥ ﺍﻠﺸﻤﺎﻠﻲ ﻫﻡ ﺍﻠﻤﻘﺎﻭﻤﺔ
ﺭﻔﻴﻕ ﺍﻠﺤﺭﻴﺭﻱ ﻫﻭ ﺍﻠﻤﻘﺎﻭﻤﺔ
ﺒﺸﻴﺭ ﺍﻠﺠﻤﻴﻝ ﻫﻭ ﺍﻠﻤﻘﺎﻭﻤﺔ
ﻜﻤﺎﻝ ﺠﻨﺒﻼﻁ ﻫﻭ ﺍﻠﻤﻘﺎﻭﻤﺔ
ﺴﻤﻴﺭ ﻗﺼﻴﺭ ﺠﻭﺭﺝ ﺤﺎﻭﻱ ﺠﺒﺭﺍﻥ ﺍﻠﺘﻭﻴﻨﻲ ﻭ ﺒﻴﺎﺭ ﺍﻠﺠﻤﻴﻝ ﻫﻡ ﺍﻠﻤﻘﺎﻭﻤﺔ


We will not accept after today weapons outside of the Lebanese army.
The Lebanese army is the resistence.
The Lebanese government is the resistence.
The Lebanese people in its entirety is the resistence.
The martyrs of 'Ayn 'Alaq and the people of Northern Metn, they are the resistence.
Rafiq al-Hariri, he is the resistence.
Bashir Gemayel, he is the resistence.
Kamal Jumblatt, he is the resistence.
Samir Kassir, Georges Hawi, Gebran Tueni and Pierre Gemayel, they are the resistence.

The nerve of this person. He defines pro-Israeli wartime leader Bashir Gemayel as a hero of the resistence, a term usually associated with the Hezbollah guerrilla against Israeli occupation troops in Southern Lebanon.

Here you have part of what Walid Jumblatt said during the rally, also as reported on al-Mustaqbal:

ﺠﺌﻨﺎ ﺍﻠﻰ ﺴﺎﺤﺎ ﺍﻠﺤﺭﻴﺔ ﻠﻘﻭﻝ ﻠﻙ
ﻴﺎ ﻁﺎﻏﻴﺔ ﺩﻤﺸﻕ
ﻴﺎ ﻗﺭﺩﺍ ﻠﻡ ﺘﻌﺭﻔﻪ ﺍﻠﻁﺒﻴﻌﺔ
ﻴﺎ ﺃﻔﻌﻰ ﻫﻭ ﺒﺕ ﻤﻨﻫﺎ ﺍﻻﻔﺎﻋﻲ
ﻴﺎ ﺤﻭﺘﺎ ﻠﻔﻅﺘﻪ ﺍﻠﺒﺤﺭ
ﻴﺎ ﻭﺤﺸﺎ ﻤﻥ ﻭﺤﻭﺵ ﺍﻠﺒﺭﺍﺩﻱ
ﻴﺎ ﻤﺨﻠﻭﻘﺎ ﻤﻥ ﺃﻨﺼﺎﻑ ﺍﻠﺭﺠﺎﻝ
ﻴﺎ ﻤﻨﺘﺎﺠﺎ ﺍﺴﺭﺍﺌﻴﻠﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺃﺸﻸ ﺍﻠﺠﻨﻭﺏ ﻭ ﺃﻫﻝ ﺍﻠﺠﻨﻭﺏ
ﻴﺎ ﻜﺫﺍﺒﺎ ﻭ ﺤﺠﺎﺠﺎ ﻓﻲ ﺍﻠﻌﺭﺍﻕ
ﻭ ﻤﺠﺭﻤﺎ ﻭ ﺴﻔﺎﺤﺎ ﻓﻲ ﺴﻭﺭﻴﺎ ﻭ ﻠﺒﻨﺎﻥ


We came here to Freedom Square to tell you
O despot of Damascus
O monkey that the nature does not know
O snake from which the snakes flee
O whale that the sea has rejected
O beast among the wild beasts
O creature of half-men
O Israeli product over the remnants of the South and the people of the South
O liar and Hajjaj of Iraq
O criminal and murderer in Syria and Lebanon.

This list of compliments is addressed to Syrian president Bashar al-Asad. The term Hajjaj is a reference to caliph al-Hajjāj ibn Yūsuf al-Thaqafī (661-714 CE), whose leadership was so ruthless that it was once allegedly said that "if all the nations brought their most tyrannical and evil rulers, the Muslims would only need to bring Hajjāj ibn-Yūsuf to surpass the rest of the world's murderous rulers in evil".

Wednesday, February 14, 2007

"Aktar", Asala



ﺃﻜﺘﺭ ﻤﻥ ﺍﻠﻠﻰ ﺃﻨﺎ ﺒﺤﻠﻡ ﺒﻴﻪ
ﻤﺵ ﻗﺎﺩﺭﺓ ﺃﺨﺒﻲ ﺃﻨﺎ ﺘﺎﻨﻲ ﻋﻠﻴﻪ
ﺩﻩ ﺃﻨﺎ ﻤﻥ ﺃﻭﻝ ﻤﺎ ﻗﺎﺒﻠﺕ ﻋﻴﻨﻴﻪ ﻨﺎﺩﺍﻨﻲ
ﺤﺒﻴﺒﺒﻲ ﻤﻌﻙ

ﺤﻴﺎﺘﻲ ﻭ ﻋﻤﺭﻱ ﺍﻠﻠﻲ ﺃﻨﺎ ﻋﺎﻴﺸﺎﺓ
ﻭ ﺃﺠﻤﻝ ﻭ ﺃﺼﻌﺏ ﻗﻭﻟﺔ ﺁﻩ
ﻴﺒﻨﻲ ﻭ ﺃﺤﺱ ﺍﻨﻲ ﺃﻨﺎ ﻭﻴﺎﺓ ﻔﻲ ﺜﻭﺍﻨﻲ

ﻭ ﺩﺍﺭﻴﺕ ﻋﻠﻰ ﻗﻠﺒﻲ ﻭ ﺍﺘﻤﻨﻴﺕ
ﻗﻠﺒﻙ ﻴﺠﻴﻨﻲ ﻭ ﻴﻘﻭﻝ ﻜﻝ ﺍﻠﻠﻲ ﺤﺎﺱ ﺒﻴﻪ

ﻭ ﻫﻭﺒﺎﻥ ﺍﻠﺸﻭﻕ ﻋﻠﻲ ﻫﻭﺒﺎﻥ
ﻭ ﻫﻭ ﻜﻝ ﺸﻲ ﻭ ﺒﺎﻭﺍﻥ ﻗﻝ ﺍﻴﻪ ﺒﺎﺨﺒﻲ ﻋﻠﻴﻪ

ﻭ ﺍﻴﺎﻙ ﻟﻭ ﺤﺘﻰ ﻭ ﺍﺒﺕ ﺒﻌﻴﺩ
ﻭ ﺍﻟﺸﻭﻕ ﺇﻟﻴﻙ ﺒﻴﺯﻴﺩ
ﻭ ﺍﻔﻀﻝ ﺃﻔﻜﺭ ﻔﻴﻙ

ﻟﻭ ﺃﻗﻭﻝ ﻋﻨﻙ ﻜﻼﻡ ﻴﻁﻭﻝ
ﻭ ﺍﻔﻀﻝ ﺴﻨﻴﻥ ﻭ ﺍﻴﺎﻡ ﺃﻭﺼﻑ ﻏﺭﺍﻤﻲ ﺃﻨﺎ ﺒﻴﻙ


Io sono con te anche se tu sei lontano;

il mio amore per te aumenta
ed io continuo a pensare a te.

Se dovessi parlare di te il discorso sarebbe lungo
ed io trascorrerei gli anni e i giorni descrivendo il mio amore per te.

Tuesday, February 13, 2007

Bikfaya blasts: side notes

Three people were killed on Tuesday morning when two explosive devices blasted through two vans travelling in the village of 'Ayn Alaq, near Bikfaya, in the Metn region. According to official sources quoted by Naharnet, the second explosion occurred a few minutes after the first one, as people were rushing to the blast scene.



The unverified rumour that the death toll amounted to twelve victims was spread by major newscasts for hours before a statement of the Lebanese Red Cross set the bar at three. While special correspondents were busy sticking each other with their umbrellas, interviewing MP Hagop Pakradounian and repeating over and over the same two lines, an embarrassing scene was broadcast live on several channels. Groups of onlookers were tampering the crime scene, walking, talking and even touching the burnt wrecks. It was appalling to see how the area was not really cordoned off. Maybe an "international tribunal" will sort out the proper evidence, anyway.
Talking of "evidence", Walid Jumblatt was predictably ready to point the finger against Syria. Asked by a journalist of Al Jazeera International if he had any evidence to back his claim that Syria was the author of the twin blasts, Jumblatt replied that this was "so evident it doesn't need evidences". That reminded me some notorious George W Bush tautologies.

Saturday, February 10, 2007

World Press Photo of the Year 2006

Spencer Platt, USA, Getty Images.
Young Lebanese drive through devastated neighborhood of South Beirut, 15 August.

This picture of a group of affluent Lebanese young people driving through dahiyeh on the first day of ceasefire between Israel and Hezbollah has been selected at the 50th annual World Press Photo Contest as World Press Photo of the Year 2006.

Stark social, economical and cultural contrasts. Sport cars and bombed buildings. Nice scantily-clad chicks and hot guys. Death and life. Lebanon in a nutshell.

Tuesday, February 06, 2007

God dammit, we're in jail dude